• ils ont dit sur le prophète Mohammed

    «Mohammad n'est qu'un Prophète; des Prophètes ont vécu avant lui» (Sourate Ale `Imrân, 3:144).

     

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    *Victor Hugo ( le célèbre Victor Hugo, considéré comme l'élite intellectuel européen poètedramaturge et prosateurromantique considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a compté dans l’Histoire du xixe siècle)

     

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

     

    -L'AN NEUF DE L'HEGIRE est un poème dans La Légende des siècles qui parle de la vie du prophète Mohammed que Victor Hugo semblait tellement  respecté, La Légende des siècles est un recueil de poèmes de Victor Hugo, conçu comme un immense ensemble destiné à dépeindre l'histoire et l'évolution de l'Humanité.

    Voila un petit extrait du poème :

     

    "L'air d'un Noé qui sait le secret du déluge. 
    Si des hommes venaient le consulter, ce juge 
    Laissait l'un affirmer, l'autre rire et nier, 
    Ecoutait en silence et parlait le dernier. 
    Sa bouche était toujours en train d'une prière ; 
    Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ; 
    Il s'occupait de lui-même à traire ses brebis ; 
    Il s'asseyait à terre et cousait ses habits. 
    Il jeûnait plus longtemps qu'autrui les jours de jeûne, "

     

    Le poéme en entier :

    L’AN NEUF DE L’HEGIRE

    Comme s’il pressentait que son heure était proche,
    Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;
    Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
    On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût
    A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;
    Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
    Se souvenant du temps qu’il était chamelier.

    Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour,
    Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.
    Il avait le front haut, la joue impériale,
    Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,
    Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,
    L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge.
    Si des hommes venaient le consulter, ce juge
    Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,
    Ecoutait en silence et parlait le dernier.
    Sa bouche était toujours en train d’une prière ;
    Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
    Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;
    Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.
    Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,
    Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.

    A soixante-trois ans une fièvre le prit.
    Il relut le Coran de sa main même écrit,
    Puis il remit au fils de Séid la bannière,
    En lui disant : ' Je touche à mon aube dernière.
    Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui.
    ' Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui
    D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.
    Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
    Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;
    Et l’étendard sacré se déployait au vent.
    Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;
    ' Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;
    La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.
    Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.
    Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. '
    Un cheikh lui dit : ' o chef des vrais croyants ! le monde,
    Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;
    Le jour où tu naquit une étoile apparut,
    Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. '
    Lui, reprit : ' Sur ma mort les Anges délibèrent ;
    L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous
    Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous
    Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;
    Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. '
    Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
    Une vieille, tondant la laine d’un mouton,
    Assise sur un seuil, lui cria : ' Dieu t’assiste ! '

    Il semblait regarder quelque vision triste,
    Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : ' voilà,
    Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ;
    Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.
    J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite.
    Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
    Le soleil a toujours l’aube pour précurseur.
    Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause.
    Il est né d’une Vierge aspirant une rose.
    Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
    Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;
    J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;
    Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,
    Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
    O vous tous, je serais bien vite dévoré
    Si dans l’obscurité du cercueil solitaire
    Chaque faute engendre un ver de terre.
    Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
    Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
    Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine,
    Finie ouvre à son vol l’immensité sereine.
    Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
    Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas,
    Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
    Comme dans le désert le sable et la citerne ;
    Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants !
    Tenu tête dans l’ombre au x Anges effrayants
    Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ;
    J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;
    Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas,
    Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ;
    Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ;
    Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,
    Et, comme je sentais en moi la vérité,
    Je les ai combattus, mais sans être irrité,
    Et, pendant le combat je criais : ' laissez faire !
    Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.
    Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !
    Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis
    Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite,
    Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,
    Ils ne me feraient point reculer ! ' C’est ainsi
    Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici
    Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
    Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde.
    Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi,
    Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,
    Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore.
    Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ;
    Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua
    Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,
    Les perles à la mer et les astres à l’ombre,
    Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. '

    Il ajouta ; ' Croyez, veillez ; courbez le front.
    Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
    Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme,
    Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
    Presque personne n’est assez pur de péchés
    Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
    En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
    L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère
    Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu
    A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
    Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
    Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,
    Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept dieux,
    Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
    Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
    Habite un pavillon fait d’une perle creuse ;
    Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !
    Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
    Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière.
    La face des élus sera charmante et fière. '

    Il s’arrêta donnant audience à l’espoir.
    Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :
    ' O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure
    Où je vais me cacher dans une autre demeure ;
    Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
    Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu,
    Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages. '

    La foule s’écartait muette à son passage.
    Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia.
    Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya,
    Disant : ' Mieux vaut payer ici que dans la tombe. '
    L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe
    En le regardant cet homme auguste, son appui ;
    Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
    Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
    Et passèrent la nuit couchés sur une pierre
    Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ;
    ' Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,
    Tu vas prendre le livre et faire la prière. '
    Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
    Il écoutait pendant qu’Aboubékre lisait,
    Et souvent à voix basse achevait le verset ;
    Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.
    Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte
    Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.
    ' Qu’il entre. ' On vit alors son regard s’éclairer
    De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;
    Et l’Ange lui dit : ' Dieu désire ta présence.
    - Bien ', dit-il. Un frisson sur les tempes courut,
    Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.

    Victor Hugo, le 15 janvier 1858.

    autre poême de Victor Hugo

    Extrait du poème Cèdre dédié à Seydina Omar, deuxième calife de l’islam, compagnon du prophète.

    Omer, le puissant prêtre, aux prophètes pareil, 
    Aperçut, tout auprès de la mer Rouge, à l'ombre 
    D'un santon, un vieux cèdre au grand feuillage sombre 
    Croissant dans un rocher qui bordait le chemin ; 
    Scheik Omer étendit à l'horizon sa main 
    Vers le nord habité par les aigles rapaces, 
    Et, montrant au vieux cèdre, au delà des espaces, 
    La mer Égée, et Jean endormi dans Pathmos, 
    Il poussa du doigt l'arbre et prononça ces mots : 
    « Va, cèdre ! va couvrir de ton ombre cet homme. » 
    Le blanc spectre de sel qui regarde Sodome 
    N'est pas plus immobile au bord du lac amer 
    Que ne le fut le cèdre à qui parlait Omer ; 
    Plus rétif que l'onagre à la voix de son maître, 
    L'arbre n'agita pas une branche .Le prêtre dit : 
    « Va donc ! » et frappa l'arbre de son bâton. 
    Le cèdre, enraciné sous le mur du santon, 
    N'eut pas même un frisson et demeura paisible. 
    Le scheik alors tourna ses yeux vers l'invisible, 
    Fit trois pas, puis, ouvrant sa droite et la levant : 
    « Va ! Cria-t-il, va, cèdre, au nom du Dieu vivant ! » 
    « Que n'as-tu prononcé ce nom plus tôt ? » dit l'arbre. 
    Et, frissonnant, brisant le dur rocher de marbre, 
    Dressant ses bras ainsi qu'un vaisseau ses agrès, 
    Fendant la vieille terre aïeule des forêts, 
    Le grand cèdre, arrachant aux profondes crevasses 
    Son tronc et sa racine et ses ongles vivaces, 
    S'envola comme un sombre et formidable oiseau. 
    Il passa le mont Gour posé comme un boisseau 
    Sur la rouge lueur des forgerons d'Érèbe ; 
    Laissa derrière lui Gophna, Jéricho, Thèbe, 
    L'Égypte aux dieux sans nombre, informe panthéon, 
    Le Nil, fleuve d'Éden, qu'Adam nommait Gehon, 
    Le champ de Galgala plein de couteaux de pierre, 
    Ur, d'où vint Abraham, Bethsad, où naquit Pierre, 
    Et, quittant le désert d'où sortent les fléaux, 
    Traversa Chanaan d'Arphac à Borcéos ; 
    Là, retrouvant la mer, vaste, obscure, sublime, 
    Il plongea dans la nue énorme de l'abîme, 
    Et, franchissant les flots, sombre gouffre ennemi, 
    Vint s'abattre à Pathmos près de Jean endormi. 
    Jean, s'étant réveillé, vit l'arbre, et le prophète 
    Songea, surpris d'avoir de l'ombre sur sa tête ; 

     

     

    *Gandhi (Avocat ayant fait ses études de droit en Angleterre, Gandhi développa une méthode de désobéissance civile non-violente enAfrique du Sud, en organisant la lutte de la communauté indienne pour ses droits civiques Il a été un pionnier et un théoricien du satyagraha, de la résistance à l'oppression à l'aide de la désobéissance civile de masse, le tout fondé sur l'ahimsa (« non-violence »), qui a contribué à conduire l'Inde à l'indépendance. Gandhi a inspiré de nombreux mouvements de libérations et de droits civiques autour du monde et de nombreuses autres personnalités comme Albert SchweitzerMartin Luther KingNelson MandelaSteve Biko, le dalaï lama et Aung San Suu Kyi.

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

     Je voulais mieux connaître la vie de celui qui aujourd'hui détient indiscutablement les cœurs de millions d'êtres humains. Je suis désormais plus que jamais convaincu que ce n'était pas l'épée qui créait une place pour l'Islam dans le cœur de ceux qui cherchaient une direction à leur vie. C'était cette grande humilité, cet altruisme du prophète, l'égard scrupuleux envers ses engagements, sa dévotion intense à ses amis et adeptes, son intrépidité, son courage, sa confiance absolue en Dieu et en sa propre mission. Ces faits, et non l'épée, lui amenèrent tant de succès, et lui permirent de surmonter les problèmes.

    « Les paroles de Mahomet sont un trésor de sagesse, pas seulement pour les musulmans mais pour l'humanité entière »

      

    *Lamartine (poète, romancier, dramaturge et prosateur en même temps qu'un homme politique français, l'orateur d'exception qui fut l'âme de la révolution de février 1848 et qui proclama la Deuxième République.il est considéré comme l'un des plus grand intellectuel d'Europe, et une des plus grandes figures du romantisme en France)

     

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

     

    "Si la grandeur de l'objectif, l'infime quantité de moyens et des résultats extraordinaires, sont les 3 critères qui définissent le génie humain, qui peut oser comparer n'importe quel grand homme de l'Histoire moderne avec Mohammed ?"

    “Il a fondé une nationalité spirituelle (...), la haine des faux dieux, et la passion du Dieu un et immatériel. Ce patriotisme vengeur des profanations du ciel fut la vertu des enfants de Mahomet (les musulmans - nda); la conquête du tiers de la terre à son dogme fut son miracle, ou plutôt ce ne fut pas le miracle d’un homme, ce fut celui de la raison. L’idée de l’unité de Dieu, proclamée dans la lassitude des théogonies fabuleuses, avait en elle-même une telle vertu, qu’en faisant explosion sur ses lèvres elle incendia tous les vieux temples des idoles et alluma de ses lueurs un tiers du monde.” 

    et Dans le même livre il écrit " Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d'idées, restaurateur de dogmes rationnels, d'un culte sans images : fondateur de vingt empires terrestres et d'un empire spirituel, voilà Mohammed sas. A toutes les échelles où l'on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ?" Lamartine a répondu à sa propre question dans la question même et cela par implication, qu'il n'existe aucun homme aussi grand que lui ! 

    Mohammed sas est en effet le plus grand ! Et cependant ce noble Français est mort hors du rayonnement de l'Islam.

    • Histoire de la Turquie, Alphonse de Lamartine, éd. Librairie du Constitutionnel, 1854, livre premier, p. 277-280-281"

     

    ◊ Edgar Quinetécrivain,historien et homme politique français)

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

    La destinée du génie arabe, ces victoires de la foi, ces miracles de l'épée, ces conquêtes instantanées, ces cinq ou six siècles de grandeur, ce monde splendide qui s'étend de la Perse à l'Arabie, à l'Espagne, tout cela a vécu un moment enfermé en germe dans le cœur du Prophète. L'histoire de l'Orient moderne, avec toutes ses vicissitudes, n'est rien que la grande âme de Mahomet, déployée comme un drapeau de siècle en siècle.[...] Mahomet est tout ensemble la tête et le bras, le Christ et le Napoléon de l'Orient moderne ; il établit le nouveau dogme religieux, et il le réalise incontinent dans le monde social.

    • Œuvres complètes, Edgar Quinet, éd. Pagnerre, 1857, t. 3, Le christianisme et la Révolution française (1845), Le Mahométisme, p. 119

     

     

    *George Bernard Shaw  (prix Nobel de littérature en 1925 , écrivain scénariste et libre penseur irlandais ) 

     

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

     

    « Il fut, de loin, l'homme le plus remarquable qui ait jamais existé sur cette terre. Il prêcha une religion, fonda un état, bâtit une nation, établit un code moral, initia de nombreuses réformes sociales et politiques, fit naître une société solide et dynamique qui personnifia ses enseignements en les mettant tous en pratique, et qui révolutionna tous les domaines de la pensée et de l'action humaines d’alors, de jadis et des temps à venir."

    "The Genuine Islam, Singapour, Vol. 1, No. 8, 1936)"

     

     

    *Johann Wolfgang VonGoethe (un romancier,dramaturgepoètethéoricien de l'art et homme d'État allemand, passionné par les sciences, notamment l'optique, la géologieet la botanique, et grand administrateur , considéré comme l'un des plus grand penseurs Allemagne )

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

     « Nous les Européens avec tous nos concepts n’avons pas pu encore atteindre ce que Mohammed a atteint et nul ne pourra le dépasser.  J’ai cherché dans l’histoire de l’humanité un homme qui en soit l’exemple idéal et je l’ai trouvé en la personne du Prophète Mohammed. Et ainsi doit se révéler la vérité et s’élever comme a réussi Mohammed à assujettir le monde entier par le monothéisme ».

    Aussi chaque fois que nous le lisons, dès le commencement, il (le Coran) nous rebute. Mais soudain il séduit, étonne et finit par susciter l’admiration. Son style, en harmonie avec son contenu et son objectif, est sévère, grandiose, terrible, à jamais sublime. Ce livre continuera d’exercer une profonde influence sur les temps à venir”
    J.W. Goethe,
    cité dans “Dictionary of Islam” de T.P. Hughes, p. 526. 

    "C'est dans l'Islam que je trouve le mieux exprimées mes propres idées." 

     Goethe, 20 septembre 1820, Lettre à Zelter, dans Goethe et l'Islam, paru dans Studia Islamica, No. 33 (1971), p. 151, G.-H. Bousquet.

     

    *Thomas Carlyle, ( prix Nobel pour son livre ‘’Les héros’ ,un écrivainsatiriste et historien écossais, dont le travail eut une très forte influence durant l'époque victorienne. )’

     

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

     

    «C’est une honte pour chacun d’écouter les accusations disant que l’Islam est un mensonge et que Mohammed est un imposteur et un falsificateur. On l’a distingué pendant toute sa vie avec des principes inébranlables, une sincère détermination, bienveillant, généreux, compatissant, pieux, vertueux, digne d’éloges, libre, humaniste, très sérieux, sincère. Et avec toutes ces qualités, il avait le plus doux caractère, le tempérament le plus aisé, de bonne humeur, de compagnie louable et agréable, mieux il était plaisant et spirituel. Il était juste, sincère, clairvoyant, magnanime, pur et présent d’esprit. Son visage était radieux comme s’il avait en son sein des lumières illuminant toute nuit obscure. Il était un grand homme par sa nature, il n’a pas été éduqué par une école ni par un instituteur et il n’avait point besoin de tout cela »

    « Le mensonge façonné avec de bonnes intentions destinées à cet homme (Mohammed sws) ne déshonore que nous... Une grande âme silencieuse; il était de ceux qui ne peuvent être autrement que sincères et convaincus, et que la nature elle-même a crée sincères. Alors que d'autres se complaisent dans des formules et des ouï-dire, contents de leur sort, cet homme ne pouvait se soustraire aux formules. Il était seul avec sa propre conscience et la réalité des choses... Une telle sincérité, ainsi qu'on veut bien la nommer, possède en réalité quelque chose de divin. Le discours d'un tel homme est semblable à la voix qui émane du cœur-même de la nature. Les hommes écoutent et doivent écouter ce discours mieux que tout autre... Le reste n'est que futilité en comparaison. » 

    • On Heroes, Hero-worship, and the Heroic in History (1841), Thomas Carlyle (trad. Wikiquote), éd. Wiley & Halsted, 1859, The Hero as a Prophet (Mahomet), p. 55

     

    *Will Durant (célèbre philosophe US ,  un philosophe, un historien et un écrivain américain. Il est notamment l'auteur de nombreux articles de magazines ainsi que d'une Histoire de la philosophie (The Story of Philosophy), et d'une Histoire de la civilisation (The Story of Civilization), en 32 volumes qu'il mit cinquante ans à écrire avec l’aide de sa femme Ariel ) )

     

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

     

    «Si on avait à noter le grandiose en fonction de son influence sur certaines personnes, on dirait que Mohammed est le plus grand des grandioses»

     

    *Jules Barthélemy Saint-Hilaire (philosophe, journaliste et homme d'État français)

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

    Mahomet a été le plus intelligent, le plus religieux, le plus clément des Arabes de son temps. Il n'a dû son empire qu'à sa supériorité. La religion prêchée par lui a été un immense bienfait pour les races qui l'ont adoptée, et que cette religion, toute inférieure qu'elle est au christianisme, mérite beaucoup plus d'estime qu'on ne lui en accorde généralement.

    • Mahomet et le Coran (1865), Jules Barthélemy Saint-Hilaire, éd. Didier et cie, 1865, p. 82

     

    ◊Washington Irving (Washington Irving est un écrivain américain né le 3 avril 1783 dans le quartier de Manhattan, à New York, mort le 28 novembre 1859 à Tarrytown. Il a publié sous les pseudonymes de Geoffrey Crayon, Dietrich Knickerbocker et Jonathan Oldstyle)

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

    Dans sa conduite privée, il était juste. Il traitait les amis et les étrangers, le riche et le pauvre, le puissant et le faible, avec équité et était aimé par le petit peuple pour l’affabilité avec laquelle il les recevait et écoutait leurs doléances.[...] Ses triomphes militaires n’ont soulevé aucune fierté ni vaine gloire comme cela aurait été le cas s’ils avaient été effectués à des fins personnelles. Au moment de sa plus grande puissance, il a maintenu la même simplicité de manières et d’apparence que dans ses jours d’adversité. Aussi, sans que l’ Etat régalien en soit affecté, il était mécontent lorsque, entrant dans une pièce, un témoignage inhabituel de respect lui était montré. S’il visait une hégémonie universelle, c’était l’hégémonie de la foi ; quant au pouvoir temporel, qui a grandi entre ses mains, il l’a utilisé sans ostentation et il n’a rien fait pour le perpétuer dans sa famille.

    • Mahomet and his successors, Washington Irving (trad. Wikiquote), éd. George P. Putnam, 1850, p. 330,339

    *Annie Besantconférencièreféministelibre-penseusesocialiste et théosophe britannique, qui prit part à la lutte ouvrièreavant de diriger la Société théosophique)

     

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

    "Il est impossible, pour quelqu’un qui étudie la vie et le caractère du grand Prophète d’Arabie, pour quelqu’un qui sait comment il enseignait et de quelle façon il vivait, d’avoir d’autre sentiment que le respect pour ce prophète prodigieux, l’un des grands messagers de l’Etre Suprême. Même si mes discours contiennent bien des choses qui sont familières à beaucoup d’entre vous, chaque fois que moi-même je les relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un nouveau sentiment de révérence, pour ce prodigieux grand maître arabe "

     The Life And Teachings of Mohammad, Two lectures, Annie Besant (trad. Wikiquote), éd. The Theosophical Publishing House, 1932, p. 4

     

    Bosworth Smith (écrivain et libre penseur anglais , né à Bristol, et diplômé de l'Université Brown en 1816)

     

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

     

    « Il était César et le pape réunis en un seul être; mais il était le Pape sans avoir les prétentions du Pape, et César sans avoir les légions de César: Sans armée, sans garde du corps, sans palais et sans revenu fixe; s’il y a un homme qui a le droit de dire qu’il règne par la volonté divine, se serait Mohammad, puisqu’il a tout le pouvoir sans avoir les instruments ni les supports »

     

    Edward Gibbon : ( l'un des écrivain et historien Britanique les plus connue ,  écrivain et libre penseur Son œuvre la plus connue, Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain, reste une référence pour les historiens romains et byzantinistes)

     

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

    « Ce n’est pas la propagation, mais la permanence de sa religion qui mérite notre émerveillement ; la même impression, pure et parfaite, qu’il laissa à la Mecque et à Médine, se retrouve, après douze siècles, chez les Indiens, les Africains et les Turcs, prosélytes du Coran... Les musulmans ont su résister, uniformément, à la tension de réduire l’objet de leur foi et de leur dévotion au niveau des sens et de l’imagination de l’homme. « Je crois en Un seul Dieu et en Muhammad, son prophète » ; ceci enferme la profession de Foi de l’Islam, de façon simple et invariable. L’image intellectuelle de la Divinité ne s’est jamais vue dégradée par une idole, quelle qu’elle soit; les hommages rendus au prophète n’ont jamais franchi la mesure de la vertu humaine ; ses préceptes vivants ont restreint la gratitude de ses disciples dans les limites de la raison et de la religion. »

     

    *Gustave Le Bon (médecin,anthropologuepsychologue socialsociologue. Esprit universel, polygraphe, il est l'auteur de nombreux ouvrages dans lesquels il aborde le désordre comportemental et la psychologie des foules)

     

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

    S'il faut juger de la valeur des hommes par la grandeur des œuvres qu'ils ont fondées, nous pouvons dire que Mahomet fut un des plus grands hommes qu'ait connus l'histoire. Des préjugés religieux ont empêché bien des historiens de reconnaître l'importance de son oeuvre ; mais les écrivains chrétiens eux-mêmes commencent aujourd'hui à lui rendre justice.

    • La Civilisation des Arabes (1884), Gustave Le Bon, éd. La Fontaine au Roy, 1990, Livre deuxième, chapitre premier, Mahomet, p. 76

     

    *Christiaan Snouck Hurgronje (homme politique et libre penseur , Il obtint en 1880 avec sa thèse "Het feest Mekkaansche" le Doctorat de langues sémitiques . Après des études à Strasbourg (décembre 1880 à août 1881), il a été conférencier pour le Séminaire de droit musulman pour les fonctionnaires néerlandais. 

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

    « L’alliance des nations fondée par le prophète de l’islam pose le principe d’unité et de fraternité humaines sur des fondements aussi universels afin d’agir comme phare pour les autres nations ».  Il poursuit : « Le fait est qu’aucune nation, en ce monde, ne peut prétendre égaler ce que l’islam a réussi à faire en formant une alliance entre les nations. »

     

    Maxime Rodinson ( historiensociologuemarxiste et orientaliste français)

     

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

    Mahomet (en arabe Muhammad) est, parmi les fondateurs des grandes religions universalistes, celui que nous connaissons le mieux. [...] Homme génial, issu d'une société en marge des grandes civilisations de l'époque, il sut forger une synthèse idéologique impressionnante, capable de séduire d'abord son pays natal, puis de s'imposer dans une vaste zone du globe. Il sut aussi employer des dons remarquables de chef politique et militaire à acquérir le contrôle de l'Arabie. Mystique (incomplet), profondément religieux, mais non pas pur homme de sainteté comme le Christ et le Bouddha, les faiblesses humaines de cette impressionnante personnalité ne font que rendre sa biographie plus attachante. [...] Si le développement postérieur de l'islam est dû aux circonstances (pour ceux qui n'y voient pas la main de Dieu), une part importante de son succès vient néanmoins du génie de Muhammad. On peut le créditer d'une grande intelligence, d'une habileté et d'une ténacité remarquables, d'un sens très fin des hommes et des situations. [...] Il faut tenir compte des mœurs du temps et de son pays pour juger certains de ses actes, atroces ou quelque peu hypocrites [...]. Il montra, en bien des cas, de la clémence, de la longanimité, de la largeur de vues et fut souvent exigeant envers lui-même. Ses lois furent sages, libérales (notamment vis-à-vis des femmes), progressives par rapport à son milieu.

    • Maxime Rodinson, 1961, dans Article Mahomet, paru l'Encyclopédia Universalis V10, 2004, Maxime Rodinson.

     

    *John William Draperscientifiquephilosophemédecinchimistehistorien et photographe américain né en Angleterre )

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

    "Quatre ans après la mort de Justin, A.D. 569, naissait à la Mecque, en Arabie, l'homme qui, parmi tous les hommes, allait exercer la plus grande influence sur la race humaine Mohammed".

     M.D. LLD dans "A History of , the Intellectual Development of Europe", Londres, 

     

     George sarton (George Sarton a écrit plusieurs classiques de l'histoire des sciences et est considéré comme le père du développement de l'histoire des sciences aux États-Unis)

     

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

    "Les Musulmans ont accompli une tâche essentielle pour l'humanité. Le plus grand philosophe, al-Farabi, était Musulman. Les plus grands mathématiciens, Abu Kamil et Ibrahim ibn Sinan , le pere de la médecine était musulman Avicenne, Le plus grand géographe et encyclopédiste, al-Mas`udi, était Musulman. Le plus grand historien, al-Tabari, était également Musulman."

    Introduction to the History of Science, George Sarton éd. Williams & Wilkins, 1927, p. 624

     Grande figures de l'age d'or islamique :

    http://oasis-de-la-paix.eklablog.com/grande-figures-de-l-age-d-or-islamique-p659324

    Avancé scientifique durant l'age d'or islamique :

    http://oasis-de-la-paix.eklablog.com/avance-scientifique-durant-l-age-d-or-islamique-p659226

    *EVA DE VITRAY-MEYROVITCH: A fait toute sa carrière aux postes de Chercheur et Directrice du Service des Sciences Humaines du CNRS. Née dans l’aristocratie française, élevée chez des religieuses. Auteur de plusieurs livres. (Convertie en 1950)

    ils ont dit sur le prophète Mohammed


    "“Le Coran est la dernière révélation, et Mohammad (Paix sur lui) est le sceau des prophètes (.....) Puis j’ai été heureuse de constater que je n’étais pas seule, mais je me trouvais située, sans le savoir, dans une grande tradition. Et cela sans avoir à rien renier. Je ne reniais ni la Torah, ni l’Evangile. Je laissai simplement de côté ce qui m’avait toujours agacée, les décisions conciliaires, dogmatiques de messieurs réunis à Rome pour décider que Dieu est comme ceci ou comme cela.(...) On ne se convertit pas à l’Islam, on embrasse une religion qui englobe toutes les autres ,J’ai gagné Muhammad et je n’ai pas perdu le Messie
    (Extraits de “Islam, l’autre visage”, Eva de Vitray, Ed. Albin Michel, 1995)

     

    ♦ Jules Barbey d'Aurevilly (Jules Amédée Barbey d’Aurevilly est un écrivain français, né le 2 novembre 1808 à Saint-Sauveur-le-Vicomte , RomancierNouvelliste,EssayistePoèteCritique littéraireJournaliste )

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

    "Mahomet est une des trois ou quatre figures qui dominent l'humanité et son histoire."

    • Les oeuvres et les hommes (1860-1909), Jules Barbey d'Aurevilly, éd. Slatkine Reprints, 1968, t. 17, les Philosophes et les écrivains religieux, p. 316

    ♦Voltaire :(écrivain et philosophe qui a marqué le XVIIIe siècle)

    ils ont dit sur le prophète Mohammed

    Voltaire qui était au départ très remonté contre l'Islam, devient subitement l'un des plus grands Défendeur du Prophète Mohamed (Pbsl), beaucoup d'islamophbes citent les dires de voltaire ou il traite le prophete MOhammed d'imposteur dans leur propagandes mensongeres ,Mais ce qu'ils ne citent pas aussi de Voltaire, probablement par malhonnêteté intellectuelle, c'est qu'après ses périodes hostiles à toute forme de révélation, c'est à dire après avoir traité Moïse de sorcier, Jésus de juif fanatique et le prophete Mohammed d’intrépide, Voltaire en bon élève tardif de Boulainvilliers, parlera de Mahomet comme d’un « enthousiaste » et non plus comme d’un imposteur. Il montrera surtout plus d’impartialité pour sa religion qui fut pour lui, le « pur théisme ». Il adopte l’idée maîtresse de Boulainvilliers qui trouvait la religion de Mahomet si sage « qu’il suffisait d’en faire entendre la doctrine pour soumettre les esprits » et si « proportionnée aux idées communes du Genre Humain » qu’elle a été enracinée dans le cœur de « plus de la moitié des hommes en moins de 40 années ». 

    Mais Voltaire forge ses idées sur le monde musulman et plus particulièrement les Ottomans, lorsqu’il a travaillé, en vrai historien sur son Charles XII et découvre « la tolérance des Turcs ». Il constate dans ce travail que les Turcs non seulement reçoivent les infidèles dans leur société, mais ils leur permettent même d’avoir des activités politiques, comme le faisait Charles XII (1697-1718), roi de Suède, réfugié à Istanbul, dans la cour ottomane entre 1709 et 1712 : « C’est une chose bien surprenante de voir un chrétien (…) cabaler presque ouvertement à la Porte »[1]. 

    Voltaire découvre vers les années 1740 que pendant que le monde occidental vivait dans une sorte « de barbarie et d’ignorance qui suivirent la décadence de l’empire romain » il reçut presque tout des Arabes: astronomie, chimie, médecine etc. et « dès le second siècle de Mahomet, il fallut que les chrétiens d’Occident s’instruisent chez les musulmans»[2]. Aussi Voltaire ne manque-t-il pas de dénoncer la mauvaise fois de ceux qui ont écrit pour la cause de leur foi; et de s’indigner « de la lâcheté imbécile avec laquelle les Grecs vaincus et nos historiens imitateurs » déguisaient l’histoire et se déchaînaient contre Mahomet et disaient « tant de sottises sur son compte ». Il est évident que c’est le concept de tolérance qui guide l’opposition farouche de Voltaire contre « la barbarie » des défenseurs de la Croix et la défense des « barbaresques ». C’est ainsi que, dans la conclusion de Candide, Pangloss, qui avait été pendu, disséqué et roué, Martin qui avait été volé, battu et quitté, Cunégonde qui avait été volée, éventrée et vendue, enfin Candide qui avait été fessé, prêché et absous, tous peuvent vivre en paix dans leur jardin, à l’ombre d’une mosquée à Constantinople."

    De cette tolérance, Voltaire fait la plus grande gloire des Turcs. À l’occasion de toute une série d’affaires rappelant tristement l’inquisition, il dénonce violemment l’intolérance chrétienne, opposée à la tolérance turque. C’est d’abord le rabbin Akib qui se plaint à ses « chers frères » : il a appris que « les sauvages de Lisbonne » ont sacrifié quarante-deux victimes humaines à leur « infâme superstition »[3]. Dans « cette épouvantable cérémonie », il y avait même des musulmans. Et pourtant ces « sauvages de Lisbonne » sont eux-mêmes « témoins avec quelle bonté les Turcs en usent avec les chrétiens grecs, les chrétiens nestoriens, les chrétiens papistes, les disciples de Jean, les anciens Pârsis ignicoles et les humbles serviteurs de Moïse ». Quelle infamie! « Cet exemple d’humanité n’a pu attendrir les cœurs des sauvages qui habitent cette petite langue de terre du Portugal! »4 Mais quel était le forfait de ces musulmans qu’on a brûlé? Ils ont été « livrés aux tourments les plus cruels parce que leurs pères et leurs grand-pères avaient un peu moins de prépuce que les Portugais, qu’ils se lavaient trois fois par semaine, qu’ils nomment Allah l’Être éternel, que les Portugais appellent Dios, et qu’ils mettent le pouce auprès de leurs oreilles quand ils récitent leurs prières. Ah! mes frères, quelles raisons pour brûler les hommes! Ô tigres dévots! panthères fanatiques, si votre religion était de Dieu, la soutiendriez-vous par des bourreaux ? »
     
    ♦Tolstoï (un des écrivains majeurs de la littérature russe, surtout connu pour sesromans et ses nouvelles, riches d'analyse psychologique et de réflexion morale et philosophique.) 
     

    Description de cette image, également commentée ci-après« Il suffit d’évoquer avec fierté que Mohamed a libéré un peuple soumis et sanguinaire des démons des mauvaises mœurs et l’a guidé vers le chemin du développement et de l’épanouissement. Sa religion sera dominante du fait qu’elle concorde avec la raison et la sagesse.